Rivarennes

Rivarennes (Wikipedia) est un village de l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Rivarennais, les Rivarennaises.
Il a porté les noms de: Rivarenna (887), Rivarenna (1026-1040, cartulaire de Cormery), Rivarennam (1137, charte de Turpenay), Rivarena (1174, cartulaire de Cormery), Rivarenna (1180, cartulaire de Cormery), Rivarena, Rivarennis (1212, 1243, cartulaire de Cormery), Rivarenne (1290, pouillé de Tours), Rivarenne (1314, cartulaire de l'archevêché de Tours), Rivarennes (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Rivarennes (1820, carte de l'état-major).
Du IXe (887) au XVe siècle, cette châtellenie relevait des seigneurs de L'Île-Bouchard. Elle passa ensuite aux familles de Sainte-Maure, Baraton, de Brillouet, de Beauvau, de Valentinay, de Rohan et de Chalabre.
Le plus ancien registre paroissial date de 1689.
Coordonnées GPS de Rivarennes: 0°21'09"E - 47°15'54"N
Code INSEE: 37200 - Code postal: 37190 - Superficie: 1892 hectares
Altitudes: de 36 à 121 mètres
Cours d'eau: l'Indre, le ruisseau de Turpenay, le ruisseau de Charrière
L'église Saint-Pierre a été pratiquement entièrement reconstruite en 1881-1882, en style néo-roman, par l'architecte Gustave Guérin. De l'église primitive, elle conserve de rares vestiges des XIe (mur Nord en petit appareil de la nef) et XIVe siècles (base du chevet plat ainsi que les deux tiers inférieurs de la travée Nord de ce chevet et la fenêtre en tiers-point qui ajoure cette même travée).
Cette église appartenait, au IXe siècle, aux chanoines de Saint-Martin de Tours qui la donnèrent, avec le fief, au seigneur de L'Île-Bouchard. Vers 1030, un nommé Gérard, qui en était propriétaire, en fit don à l'abbaye de Cormery qui fonda, à cette époque, un prieuré à Rivarennes.
Son portail à voussures sculptées est de 1882.
Cette église renferme quatre vitraux de Lux Fournier (Tours): la Crucifixion (1924, 📷), saint Pierre (1924), une verrière commémorative de la Première guerre mondiale (1925) et saint Paul (vers 1924).
Le château privé baptisé Le Bâtiment a été bâti au XVIIIe siècle.
Au lieu-dit Le Vieux-Château, il ne reste que les vestiges (un haut mur avec des restes de mâchicoulis) d'un château fort de la fin du XVe siècle qui avait été édifié sur une motte entourée de fossés.
Du manoir privé de La Cueille (XVIe siècle), il reste quelques vestiges: un pan de mur et une cheminée. La chapelle de 1664, bénite en 1665 et encore citée en 1787, a disparu. Beaumarchais y séjourna de 1767 à 1770 lorsqu'il vint diriger des coupes de bois demandées par l'archevêque Rosset de Fleury pour réparer son palais.
Le manoir privé de Quinçay (4 rue de la Besneraie) a été construit aux XVIIe et XVIIIe siècles. Jadis entouré de murs, il présente des lucarnes à fronton arqué, des fenêtres étroites au centre de l'édifice (au niveau de l'escalier ?) et des chaînages en tuffeau.
Dans le bourg, on peut voir quelques maisons bourgeoises en tuffeau.
Au hameau de Quinçay, le pigeonnier carré du Ponceau (XVIIIe siècle) servit, un temps, de réservoir à eau. Le toit pyramidal en tuile, percé par une petite lucarne en tuffeau, est surmonté par un lanternon octogonal en ardoise. Un pigeon en zinc domine ce lanternon. Une corniche à modillons à doubles rouleaux ceinture le bâtiment. Cette ferme possède aussi une chapelle de la même époque.
Le moulin d'Armentières est situé sur la Charrière, le bras Sud de l'Indre. Il est cité dès 1136 mais a du être reconstruit au début du XVIIIe siècle après avoir subi un incendie. Rénové au XXe siècle, il devient une habitation privée.
 
A Quinçay, il existe encore une loge de vigne (XIXe siècle).
Le petit lavoir en fer et en tôles se trouve dans l'impasse du... lavoir.
Le musée de la poire tapée (7 chemin de la Buronnière), ouvert en 1991, permet de découvrir un ancien procédé de conservation des fruits récemment retrouvé. Les poires sont pelées, séchées dans des fours et aplaties avec une platissoire. Ainsi, elles peuvent se conserver plusieurs années.
On peut y observer les différents outils servant à ces opérations dont les fameuses platissoires (photo), les pareuses à poires, les claies et les rondeaux en osier.
On y voit aussi un ancien panneau de la route forestière des Belles-Cousines (forêt de Chinon) qui a été offert par une société d'assurances du Mans.
Au Nord d'Armentières, il est difficile de distinguer, au niveau du sol, la présence (sous les arbustes) d'un tumulus datant de l'époque charnière entre l'âge du bronze tardif et l'âge du fer. Ce tumulus, appelé la butte de Motille, mesure environ 26 mètres de diamètre. Il était entouré d'un fossé de 4 mètres de large qui est, aujourd'hui, pratiquement comblé.
Par contre, ce tumulus est bien visible sur une photo aérienne.
Rivarennes possède son girouet dont la partie centrale représente deux poires, un four de séchage et une platissoire.

A voir
  • La maison privée de La Salle (XVIe siècle) possède une cheminée dont le manteau est orné de deux anneaux porteurs de rosaces.
  • Le souterrain refuge, dit Les Caves-Margottes, au lieu-dit Les Ripaudières.
Patrimoine disparu
  • La chapelle Sainte-Marguerite qui était mentionnée dans un titre de 1660.

Lieux-dits: Armentières, Belle-Feuille, Bois-d'Ussé, Butte-Sainte-Marguerite, Chausse-Pied, La Barre, La Baste, La Besneraie, La Buronière, La Butte, La Cueille, La Duché, La Gadouillère, La Gare, La Génetaie, La Giraudière, La Grande-Pièce, La Grégorée, La Gourdonnerie, La Loge, La Métairie, La Pinière, La Puce, La Salle, Le Bâtiment, Le Bois-Bourreau, Le Bourg-Chevreau, Le Carroi-Chouine, Le Champ-du-Saule, Le Chant-d'Oiseau, Le Château, Le Petit-Château, Le Petit-Ponceau, Le Petit-Quinçay, Le Ponceau, Le Tertre, Le Vau, Les Basses-Îles, Les Chevaleries, Les Chignardières, Les Coteaux, Les Égrands, Les Métairies, Les Quarts, Les Ripaudières, Les Rochettes, Les Sicots, L'Ionnière, Menuet, Quinçay, Ravin-des-Lignettes

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